Changer l'image qui colle à la peau
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Les formations professionnelles sont-elles toujours autant déconnectées de leur environnement que ne le propagent les rumeurs ? De moins en moins. Les référentiels pédagogiques ont presque tous été revus, avec l'aval de représentants de la filière. Ils ont notamment inclus des approches interdisciplinaires, des temps réservés pour des initiatives locales, et la notation des candidats - lors des examens - sur l'analyse d'une situation, et non plus sur la seule restitution de savoirs appris par coeur.
Dans la marge de liberté laissée aux équipes pédagogiques, il y a la place pour la mise en situation des élèves au coeur de chantiers ou sur des missions. Quand il y a un partenariat avec des professionnels et organismes locaux, les a priori sur les jeunes, présumés paresseux, démotivés, s'estompent alors. La relation école-entreprise prend une forme constructive. Ces situations d'ancrage au monde professionnel concrétisent les incitations ministérielles à apprendre autrement (voir Parole de pro, page 13).
Au fil des blogs que dix équipes ont créés et gérés (voir Dossier page 12), des apprenants de six régions de France, aussi bien en paysage qu'en production, témoignent de leur implication, de leur dynamisme et de leurs relations avec leurs partenaires. Ils y prouvent qu'ils sont prêts à travailler, pour peu qu'on sache et ose leur confier des responsabilités. Désormais, l'horticulture a son concours de blogs ,« Apprendre avec les pros ! », histoire de changer l'image qui colle à la peau des jeunes apprenants, et de les aider à davantage et mieux communiquer sur leurs motivations et sur leurs capacités professionnelles.
PAR ODILE MAILLARD
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